A day at the Group !

Making Of « A Night At The Opera »

The Making Of A Night At The Opera

Le 20 mars 2006 sort en DVD ‘‘The Making Of A Night At The Opera ».

Il est sorti en DVD simple sous le nom ‘ »The Making Of A Night At The Opera » (ref US : EV 30161-9), mais aussi en double DVD (Premium Edition) sous le nom « The Making Of Plus 30th Anniversary DVD Edition Of A Night At The Opera » (ref US : EU EREDV579).

Cette édition Premium contient, en plus du Making Of, le DVD « 30ème anniversaire » de l’album qui était sorti le 21 novembre 2005.

Détails techniques :

DVD 1 The Making Of :
Durée 100 Mins. En Anglais Doby Digital, Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Néerlandais, Portugais.

DVD 2 A Night At The Opera :
Durée 48 Mins. DTS, PCM, Commentaires Audio par Roger et Brian avec Sous-titres : Allemand, Anglais, Espagnol, Français, Italien, Néerlandais, Portugais. Ou Paroles des chansons en Anglais. L’album entier mis en image avec un son de très haute qualité.

Le DVD est édité par Eagle Vision.

DVD 1 : The Making Of

Le Making Of contient un documentaire de 50 minutes avec de nouvelles interviews de Brian May, Roger Taylor et Roy Thomas Baker.

Le Making Of est découpé en 2 parties :

  • Track By Track
    Où chaque chansons de l’album ‘A Night At The Opera » sont commentées.

  • Special Features
    Documentaire de 50mn où différents sujets concernant l’album sont développés.

Track By Track

En plus d’extraits d’interviews de Freddie Mercury, et de nouvelles interventions de Brian May et Roger Taylor il y a d’autres intervenants dans ce Making Of :

Acteurs de l’industrie musical :

  • Bob Mercer (Directeur Général chez EMI Records 1976-1980)
  • Gary Lyons (Ingénieur)
  • Roy Thomas Baker (Producteur)
  • Joe Smith (Président d’Electra Records 1975-1983)
  • Jac Holzman (Fondateur d’Elektra Records)

Artistes :

  • Nicky Horne (DJ anglais)
  • Joe Perry (guitariste du groupe Aerosmith)
  • Nuno Bettencourt (guitariste du groupe Extreme)
  • Mick Rock (photographe anglais)
  • Bob Harris (DJ Radio et Présentateur TV)
  • Ian Hunter (du groupe Mott The Hoople)

Journalistes musicaux :

  • Rosie Horide (journaliste musical)
  • John Ingham (journaliste musical)
  • Anthony De Curtis (journaliste musical)

Le tout est illustré d’images d’archives du groupe.

Le documentaire a été diffusé sur BBC 2 le 18 décembre 2005.

  • Death On Two Legs (3:35)
    Intervenants : Roger Taylor, Bob Mercer, et Brian May.

    Le groupe traversait une période difficile à cette époque. L’album  »Sheer Heart Attack » avait eut du succès notamment avec le single  »Killer Queen », mais les membres du groupe n’en récoltait rien.
    Cette chanson exprime la colère de Freddie envers l’industrie musicale et surtout envers leur manager de l’époque.
    Le riff présent dans la chanson vient de Freddie et pas de Brian. Il l’a jouait au piano et Brian a trouvé que cela fonctionnait bien à la guitare.
    Les autres membres du groupe avait était surpris par la méchanceté qui émanait des paroles, mais ils l’ont respecté car ils avaient pour règle que l’auteur de la chanson mène celle-ci à sa manière.
    Le groupe s’est sorti de cette mauvaise passe en prenant John Reid comme agent. Il leur a dit de retourner en studio et qu’il s’occupait de l’aspect financier.
    Roger explique qu’ils ont été influencés par les derniers albums des Beatles ( »Rubber Soul »,  »Revolver » et  »Abbey Road ») qui étaient des albums éclectiques.

  • Lazing On A Sunday Afternoon (3:31)
    Intervenants : Gary Lyons, Roy Thomas Baker, Nicky Horne, Brian May, Joe Perry, et Rosie Horide.

    On nous explique la technique utilisée pour faire l’effet mégaphone sur la voix de Freddie. Le groupe utilisait des techniques d’enregistrement de manières inédites et  leur ingénieur du son de l’époque, Mike Stone, y a beaucoup contribué.
    Joe Perry (le guitariste d’Aerosmith) parle de la magie qui se dégage de l’album  »A Night At The Opera », réalisé par Queen grâce à ce qu’ils avaient appris de leurs précédents enregistrements et sur leurs tournée.
    Le groupe aimait le travail en studio car ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Ils étaient des disciples de Hendrix et des Beatles dans leur manière d’utiliser le studio comme un instrument. Mais eux avaient la chance d’avoir plus de moyens techniques et de pouvoir aller plus loin que ces derniers.
    Rosie Horide (journaliste) a eut la chance de voir travailler le groupe en studio. Elle dit que c’était intéressant mais très long car c’était des perfectionnistes. Du coup, elle préférait les voir jouer en live.

  • I’m In Love With My Car (3:45)
    Intervenants : Joe Smith, John Ingham, Roger Taylor, Brian May, et Roy Thomas Baker.

    Les différents intervenants mettent en avant la variété du groupe du fait que les 4 membres étaient tous auteurs, ce qui peut rappeler les Beatles. Quatre membres égaux aux influences qui allaient bien au-delà du blues, qui influençait beaucoup de groupe à cette époque.
    A propos de la chanson, Roger dit que c’était un peu différent de la musique rock habituelle car c’était joué sur un tempo se rapprochant de celui de la valse. Il raconte la réaction de Brian en entendant les paroles de la chanson pour la première fois.
    La voix de Roger est tellement traitée de manière excessive sur la chanson, qu’elle relaie la musique au second plan. C’est grâce au travail de Roy Thomas Baker. D’ailleurs pour ce dernier, il existe un son Queen unique, qui les rendaient identifiables.

  • You’re My Best Friend (6:15)
    Intervenants : Nuno Bettencourt, Anthony De Curtis, Brian May, Roger Taylor, Roy Thomas Baker, et John Ingham.

    Pour Nuno Bettencourt (le guitariste du groupe Extreme), n’importe quel groupe qui chanterait  »tu es mon meilleur ami » se serait fait huer. Mais c’est une belle chanson pop, toute simple et bien conçue.
    Tout d’un coup John Deacon est sorti de son mutisme habituel pour faire son single. Il n’a pas écrit beaucoup de chanson mais quand il le faisait, c’était d’énormes succès ( »Another One Bites The Dust »,  »You’re My Best Friend »,  »I Want To Break Free »).  »You’re My Best Friend » est une des chansons qui est passée le plus à la radio américaine. Elle a fonctionné là-bas car c’est plus chaleureux et accessible que ce que faisait le groupe à l’époque.
    Lorsque John présentait une de ces chansons aux autres membres du groupe, il le faisait de manière modeste. Ils le poussait tous (surtout Freddie) pour qu’ils écrivent plus de chansons pour les droits d’auteur.
    Brian parle de comment John a travaillé sur la chanson.
    Roger trouve cela dommage que John n’est plus envie de faire partie du milieu de l’industrie musicale (même s’il peut le comprendre en partie). Mais que c’est une personne qui n’aime pas trop rencontrer des gens et qu’il a choisit de vivre une vie tranquille même s’il a dit à lui et à Brian qu’il apprécie ce qu’ils font.
    On nous parle ensuite des harmonies vocales de la chanson (présentes aussi sur les albums du groupe). Brian dit que leur 3 voix (à lui, Freddie et Roger) se mélangeaient et formaient un son énorme. Ce à quoi Roger ajoute qu’elles se mariaient par magie, qu’ils avaient des qualités vocales différentes : la sienne était haute et écorchée, celle de Freddie était très puissante dans tous les registres, et Brian avait une belle voix grave. Cela formait un bel ensemble pouvant couvrir tous les spectres de manière puissante. Ils ne chantaient pas chacun une partie, mais ils chantaient tout tous ensemble.
    A propos du choix des singles, Roger explique qu’ils ne pensaient pas en terme de singles mais ils travaillaient avant tout sur un album. Ils choisissaient les singles d’un commun accord, même si parfois il y avait débat. Brian regrette d’ailleurs que certaines de ces chansons comme  »Long Away » ou encore  » ’39 » ne soient pas sorties en single. C’est le meilleurs moyen pour lui pour que les chansons restent dans l’esprit des gens.

  • ’39 (3:34)
    Intervenants : Roger Taylor et Brian May.

    Brian avait remarqué que beaucoup de monde faisait des chansons folk à la guitare sèche parlant de marins partis faire un long voyage mais que personne ne l’avait fait sur un vaisseau spatial et l’équipage parti à son bord. Il trouvait intéressant de raconter l’histoire d’un homme qui part chercher de nouvelles terres dans un vaisseau spatial, mais du fait de la relativité et de la dilatation du temps, sa perception du temps est différente de celle des gens sur Terre. Il est parti pour ce qui lui semble être un an mais pour les Terriens cela fait 100 ans.
    Il parle des arrangements étranges (créés par la voix aiguë de Roger) au milieu de la chanson pour évoquer le voyage en lui-même.
    Il fait le parallèle sur cette histoire et celle du groupe quand ils partaient en tournée, et qu’à leur retour des choses avaient changées pendant leur absence. Il dit qu’ils ont tous souffert de ce sentiment.

  • Sweet Lady (1:09)
    Intervenants : Roger Taylor, Nicky Horne.

    Nicky Horne dit que Brian est l’un des grands guitaristes de rock. Roger complimente également Brian en disant qu’ils font un sacré bruit ensemble sur scène et qu’ils s’éclatent.

  • Seaside Rendez-vous (3:01)
    Intervenants : Anthony DeCurtis, Mick Rock, et Roger Taylor.

    On nous parle de l’influence de Freddie sur le groupe, de son côté théâtral et d’aimer explorer des styles variés (c’est ce qui l’a attiré vers le music-hall et le glam rock). Il aimait dans le métal et dans le rock’n’roll le côté performance, l’invention d’un personnage. Il pouvait exploiter une grande variété d’émotions en lui, dont une certaine nostalgie qu’il emmenait dans la dynamique du présent. Et c’est ce qu’il fait dans cette chanson.
    Roger se rappelle d’un après-midi où il était seul avec Freddie, il faisait chaud et ils ont fait des claquettes avec un dé au bout des doigts en tapant sur le bout métallique de la table. Il a fait les cuivres et Freddie a fait les bois avec sa bouche. Ils expérimentaient tout en s’amusant, c’était fait avec humour et ça se sent dans la chanson.

  • The Prophet’s Song (11:35)
    Intervenants : Roy Thomas Baker, Roger Taylor, Brian May et Anthony DeCurtis.

    Roy Thomas Baker dit que c’est ça chanson préférée de tout les temps.
    A la base elle devait s’appeler  »People Of The Earth ». Cette idée originale vient totalement de Brian qui a passé beaucoup de temps dessus. La chanson n’était pas finit quand ils l’ont présentés, car ils étaient débordés après avoir fait le disque. Ils étaient en train de faire l’enregistrement pour la presse et la maison de disque dans un studio et le reste de l’album était en mixage dans un autre studio. Brian s’est couché à 5h du matin sans avoir fini la chanson. Kenny Everett l’a réveillé. Il avait volé le dernier mixage de la chanson inachevée et il l’a passait à la radio alors que Brian travaillait encore dessus. Il était dégoûté.
    Brian dit que la chanson a été écrite avec des accords différents, il a expérimenté la profondeur de sons à la guitare, lui donnant une sorte de grondement lugubre. Chaque fin de riff était différente, ce qui faisait très Queen car ils n’aimaient pas se répéter, même dans la même chanson.
    Roy Thomas Baker explique que la chanson commence avec un bruit de vent (fait avec un ventilateur). Brian parle ensuite du Koto qu’il utilise au début de la chanson, qui est en fait un jouet qu’on lui a rapporté du Japon. C’est un pays qui les a beaucoup influencé, et ça se retrouve même dans le riff de la chanson.
    Les paroles lui sont venues d’un rêve à propos d’un prophète qui disait certaines choses et c’était tellement réel dans sa tête qu’il ne l’a pas oublié. Il entendait même certaines mélodies dessus. Il s’est intéressé au canon ou fugue: le fait de jouer quelque chose et de le répéter, et ce qu’il se passe quand les différents signaux retardés se rejoignent.
    Roy Thomas Baker explique techniquement le canon de la chanson avec un retardement qui commence à gauche et le deuxième qui commence à droite (extraits d’impro vocales de Freddie en live dessus).
    Selon Anthony DeCurtis (journaliste), avec ce genre de chanson et ce genre d’histoires que le groupe raconte, ils ont en quelques sortent créé un monde imaginaire surtout pour les jeunes qui sont attirés par un monde de science fiction.

  • Love Of My Life (4:50)
    Intervenants : Bob Harris, Rosie Horide, Mick Rock et Brian May.

    Bob Harris dit que Freddie était un chanteur incroyable, de par son registre, par la nature unique de certains morceaux qu’il a écrits et la manière qu’il avait de les exprimer.
    Freddie dans une interview dit que toutes ses chansons sont marquées par l’émotion, les sentiments. Il se décrit comme étant un vrai romantique.
    Cette chanson était pour Mary Austin que Freddie aimait beaucoup et qui a été sa meilleure amie jusqu’à la fin de sa vie. Mick Rock dit avoir des photos magnifiques où l’on voit à quel point Freddie l’aimait.
    Brian dit que Freddie faisait de très belles harmonies pour les chœurs et qu’il avait la capacité de chanter de la même manière sur plusieurs pistes différentes, ce qui fait qu’elles se mêlaient parfaitement les unes aux autres.
    Roy Thomas Baker fait écouter les chœurs de la chansons.
    Brian se rappelle quand Freddie l’a joué en studio. Freddie était merveilleux au piano même s’il n’en était pas convaincu, d’ailleurs durant les dernières années il n’en jouait plus beaucoup, notamment sur scène car il voulait courir partout et se produire pour le public. Il n’avait pas un répertoire classique mais jouait ce qui lui venait du cœur comme personne, avec un rythme, de la passion et des sentiments incroyables.
    Brian adore cette chanson et à chaque concert il la chante pour Freddie. Il trouve cela plus satisfaisant que de chanter un truc à lui, parce que ça lui rappelle tant Freddie et au public aussi.

  • Good Company (3:22)
    Intervenants : Brian May et Nuno Bettencourt.

    Brian parle du ukulélé qu’il a utilisé pour la chanson. Il appartenait à son père qui l’a trimballé durant toute la Seconde Guerre Mondiale. Quand il a eut une guitare pour ses 7 ans, il jouait les accords qu’il avait appris au ukulélé dessus. C’est de là que lui ai venu l’idée de la chanson. Il a été inspiré par des groupes de jazz Dixieland qui étaient revenus pendant son enfance, notamment le groupe The Temperance Seven qui jouait un mélange de Dixieland et de musique des années 20 très arrangée. Il s’est inspiré d’eux pour les arrangements de la chanson.
    Pour le solo de la chanson, il voulait que ça sonne comme les groupes de jazz, mais que ce son vienne de la guitare. Il explique comment ils ont travaillé chaque son de trompette, de trombone…

  • Bohemian Rhapsody (9:08)
    Intervenants : Roger Taylor, Brian May, Jac Holzman, Ian Hunter, Mick Rock, Bob Mercer, Joe Smith, Joe Perry, Bob Harris, Nicky Horne, John Ingham et Ian Hunter.

    Roger dit que les gens ont tendance à oublier les talents de musicien de Freddie, cela l’énerve qu’on le caractérise uniquement comme ayant été un grand showman. C’était aussi un musicien brillant qui inspirait énormément.
    Brian dit que la chanson est le bébé de Freddie, ils y ont tous contribué mais il en est le génie.
    Roger l’avait choisit comme single car il adore le début, la mélodie  »Mama, just killed a man ». Mais ce n’était pas évident car à l’époque un single ne devait pas durer plus de 3mn, il fallait que ce soit accrocheur.
    La maison de disque Elektra été inquiets à cause de cette chanson.
    C’est un des disques qui a coûté le plus cher, et il a fallut 3 semaines au groupe pour faire ce single. Mais les couches de guitare, les effets de voix, et quand on voit la vidéo de la chanson nous montre que Freddie avait un charisme unique.
    Joe Perry (le guitariste d’Aerosmith) dit que ce qu’il préfère dans les solos de guitares, dans Queen et dans le jeu de Brian, c’est qu’ils essaient de dire quelque chose en ayant un début, un milieu et une fin avec un certain dynamisme dans le solo.
    Brian parle du solo de guitare, en disant que c’est plus facile pour lui de travailler sur les chansons des autres que les siennes, l’inspiration lui vient d’ailleurs, et il se sent peut être plus libre. Avec les morceaux de Freddie, il entendait le solo dans sa tête bien avant de l’enregistrer. Le solo ressemble à une sorte de cri.
    Pour le DJ radio Bob Harris,  »A Night At The Opera » est l’album phare de Queen car ils sont passés du statut de la célébrité à celle de superstars. Pour Nicky Horne, ils sont passés à un niveau supérieur en terme de ventes, de la manière dont ils étaient perçu et dans leurs concerts.
    Puis est évoqué le concert de Hyde Park, un concert gratuit avec un nombre de spectateurs illimité. L’idée que le groupe joue devant plus de 100 000 personnes était une étape pour Queen, montrer de quoi ils étaient capables.
    Freddie pouvait jouer la superstar devant 100 personnes et là il avait tout Londres à ses pieds. Il était dans son élément car il avait un tel charisme que le monde était une scène sur laquelle il était à l’aise.
    Brian dit qu’en Angleterre, en Europe, et en Australie, l’album  »A Night At The Opera » les a définis comme quelque chose de grand, d’important. Roger ajoute que pour eux c’était en quelque sorte une révélation, un tournant.

  • God Save The Queen (5:00)
    Intervenant : Brian May.

    Brian explique avoir d’abord joué l’hymne britannique au piano pour lui servir de guide en le jouant à la guitare, pour rester dans l’harmonie, dans le tempo (écoute de la démo au piano jouée par Brian avec une ébauche des effets qu’il va faire à la fin).
    Il dit que cette reprise allait bien avec l’album  »A Night At The Opera », que c’était une conclusion parfaite. Ils s’en sont servis à chaque fin de concert pour dire au revoir au public.

God Save The Queen (The Making of ‘A Night At The Opera’ 30th Anniversary) © Queen Official LatinAutor, EMI Music Publishing, UNIAO BRASILEIRA DE EDITORAS DE MUSICA – UBEM, LatinAutor – SonyATV, SOLAR Music Rights Management, ASCAP, CMRRA

Special Features
  • How The Album Got It’s Name (2:00)
    Origine du nom de l’album.
    Roger raconte qu’ils étaient tous dans les Welsh Borders, un lieu assez banale mais ils avaient une nouveauté extraordinaire : un magnétoscope. Roy leur producteur avait le film des Marx Brothers  »A Night At The Opera ». Ils l’ont regardé après dîner et lui et Freddie se sont regardés en disant que c’était un bon titre car ils venaient de faire quelque chose qui parodiait l’opéra avec  »Bohemain Rhapsody ». Et tout le monde était d’accord.
    Groucho Marx leur a envoyé un télex, et un rendez-vous a été pris. Le groupe est allé déjeuné chez lui (sauf John qui s’est dégonflé). Il dit que Groucho était un énergumène, qu’il avait une jolie infirmière chez lui et un beau manager et soudain il a fait entrer un séduisant pianiste et leur a chanté quelques chansons ( »Lydia the Encyclopaedia »…). Et à un moment il leur a dit ‘‘Vous êtes chanteurs, chantez, merde ! ». Ils ont essayé de trouver des excuses, qu’ils n’avaient pas de guitare mais il leur a dit qu’il y en avait une ici. Ils lui ont donc chanté  » ’39 ».

How The Album Got It’s Name (The Making of ‘A Night At The Opera’ 30th Anniversary) © Queen Official

  • ’39 – Brian May (2:49)
    Brian joue à la guitare acoustique  » ’39 »

Brian May – ’39 (The Making of ‘A Night At The Opera’ 30th Anniversary) © Queen Official LatinAutor, SOLAR Music Rights Management, LatinAutor – SonyATV, UNIAO BRASILEIRA DE EDITORAS DE MUSICA – UBEM, EMI Music Publishing, ASCAP

  • Half A Sonic Volcano (4:34)
    Brian explique ce qu’est le  »son volcanique », comme ils l’appelaient avec John et Roger. Il s’agit en fait de l’alchimie qu’il y avait entre Roger, John et lui au niveau du son.
    Roger et John formaient un duo de départ très puissant, ils étaient inimitables. John avait un style très lyrique et il faisait toutes ses notes aiguës que personnes ne pensait possible de faire. Il était totalement en phase avec Roger faisant jaillir le son quand c’était nécessaire. Roger est l’un des meilleurs batteurs au monde avec son style unique, un des rares batteurs que l’on reconnaît en l’entendant, car il a plein de particularités. Brian se souvient que la première fois qu’il l’a entendu jouer, il se demandait si c’est ce que faisait un vrai batteur, il était ébahit.
    Roger explique ses particularités quand il joue, en faisant des démonstrations de batteries.
    Brian dit qu’il ne sait pas pourquoi mais avec Roger ça marche bien, que quand il joue avec lui il y a une sorte d’envergure.
  • Sweet Lady – Hyde Park 1976 (3:45)
    Brian explique que la chanson est venue d’un riff, l’idée d’un lourd riff en 3 temps, plutôt que 4 temps qui donne un tempo de valse, plutôt doux.
    La chanson parle de relations, par rapport à ce qu’il a vécu mais aussi celles de son entourage, ce qui est à son sens l’essence même de notre vie. Il aime dépeindre ce qui se passe dans toutes relations de manière assez abstraite permettant aux gens de s’y identifier.
    Images de  »Sweet Lady » lors du concert à Hyde Park en 1976.
  • The Prophet’s Song (11:35)
    Identique à ce qu’il y a dans le « Track by Track ».
  • Love Of My Life – Brian & Freddie (3:55)
    Brian chante  »Love Of My Life » en s’accompagnant à la guitare acoustique (seulement le début et la fin de la chanson). Le milieu de la chanson est un extrait du Live At Wembley 1986, Freddie qui chante la chanson avec le public.
  • Bohemian Rhapsody (13:08)
    Archive : interview de Kenny Everett : où il explique comment Freddie lui a fait écouté  »Bohemian Rhapsody », que Freddie doutait du morceau à cause de sa longueur mais Kenny l’a rassuré.
    Brian parle que leurs précédents albums avait déjà des prémices de l’album  »A Night At The Opera » notamment le titre  »The March Of The Back Queen » qui a les mêmes techniques. Ces techniques sont inspirées de Mantovani et son orchestre composé de beaucoup de violons. Dans une des chansons intitulée  »Chairman », plutôt que d’avoir un violon qui jouait toutes les notes, il y avait un violon pour chaque note, ce qui faisait comme une cascade sonore. Cette technique était aussi présente dans le jazz, avec la technique dite de la cloche, quand la trompette fait une note, le trombone en fait une autre, la clarinette une autre.
    Le groupe s’est approprié ce procédé mais d’une manière différente. Mike Stone avait un pupitre remplit de voix en harmonie, chaque note correspond à celle de Brian, celle de Freddie et celle de Roger qui chantent sûrement trois fois, ce qui donne 9 voix sur chaque fader. L’effet de cloche se fait car Mike Stone les alternent. Cet effet de cascade est présent dans  »Bohemian Rhapsody » sur le ‘‘Magnifico-o-o-o-o ».
    Roger se souvient que l’enregistrement de la chanson c’était comme avoir une carte routière mais sans voir où il allait. Mais Freddie donnait de très bonnes explications là-dessus et a bien dirigé le tout.
    Brian parle du solo de guitare qui lui ait venu en tête en écoutant les autres travailler sur la chanson. Freddie l’a tout de suite aimé. C’est une habitude qu’il avait, de rentrer chez lui avec le travail en tête et revenir le lendemain avec quelque chose à proposer.
    Le riff après la partie opératique ne vient pas de Brian mais de Freddie, qui l’a joué approximativement à Brian au piano. Ce riff est difficile à jouer sans désaccorder la guitare.
    Roger évoque le fait qu’il aimait travailler avec Freddie surtout lors des sessions de préenregistrements qu’ils faisaient à la basse, batterie et piano. Il dit de Freddie était un musicien très rythmique, ce qu’il appréciait. C’était précis et Freddie savait ce qu’il voulait et savait l’expliquer clairement aux autres.
    Anthony DeCurtis évoque ensuite la signification de la chanson selon lui. Elle parle d’une transgression secrète en même temps que l’envie de liberté. Cela exprime un désir d’être enfin soi-même, d’être libéré. La chanson communique intensément les émotions, aussi grâce à l’interprétation de Freddie.

Bohemian Rhapsody (The Making of ‘A Night At The Opera’ 30th Anniversary) © Queen Official LatinAutor, EMI Music Publishing, UNIAO BRASILEIRA DE EDITORAS DE MUSICA – UBEM, LatinAutor – SonyATV, SOLAR Music Rights Management, ASCAP, CMRRA

  • God Save The Queen (5:02)
    Identique à ce qu’il y a dans le « Track by Track ».
DVD 2 : A Night At The Opera

Le DVD contient les 12 chansons de l’album.

C’est le même contenu que le DVD « A Night At The Opera 30th Anniversary », sorti le 21 novembre 2005 (voir l’article détaillé sur ce DVD).

© QFFC 2019-2022 – Toute reproduction, partielle ou totale, de cet article est interdite.

Une réflexion sur “Making Of « A Night At The Opera »

Commentaires fermés.