Destination Queen

La Galerie de Richard Young et son exposition « A Kind of Magic »

La Galerie de Richard Young et son exposition "A Kind of Magic"

article de Stéphane Bonnefoy

Adresse de la galerie de Richard Young  : 4 Holland Street, London W8 4LT

Comment s’y rendre ?

En métro : Descendre à la station « High Street Kensington » (desservie par les lignes Circle et District, en zone 1).

En bus : Il existe plusieurs arrêts de bus à proximité : High Street Kensington (Stop B) et Kensington Palace (Stops M et N). Les lignes 9, 23 et N9 desservent ces 3 arrêts

2. Qui est Richard Young ?

Aujourd’hui âgé de 73 ans, il a commencé comme décorateur de vitrines et il est devenu, selon le Times, « l’un des photographes les plus importants du XXème siècle ».

Dans une interview pour le magazine GQ en septembre 2017, il raconte qu’il a tenu un appareil photo pour la première fois à l’âge de quatre ou cinq ans. C’était celui de sa sœur, un appareil Brownie. « J’ai pris quelques photos d’elle et de mes parents à Trafalgar Square ». « C’était la dernière fois avant que j’atteigne l’âge de 24 ans », car « je n’avais pas les moyens d’en acheter un ».

Son intérêt pour la photographie a commencé en réalité par hasard : en 1974, à la recherche d’un emploi, il accepte à Londres un poste chez Jeffery Kwintner, à la fois libraire et philosophe. Celui-ci lui donne alors son premier appareil photo Nikon et lui demande d’illustrer un livre écrit par l’auteur gallois John Cowper Powys. « J’ai échoué misérablement parce que j’ai menti en disant que je connaissais la photographie alors que je ne savais rien…Quand l’homme qui m’a donné le travail a développé les trois rouleaux de film noir et blanc, pas une seule photo n’est sortie. Il était furieux. Mais c’était un homme si charmant [qu’il] m’a laissé garder l’appareil et m’a dit : « Allez, va apprendre à t’en servir parce qu’il y aura d’autres occasions ».

Il raconte dans une autre interview : « Je suis entré dans ce métier par un chemin détourné, par la porte qui dit « no entry » [aucune entrée]. Je ne suis jamais allé à l’université, je n’ai jamais suivi de formation de photographe, je n’ai jamais fait d’école de journalisme, je n’ai jamais été photographe salarié. Personne ne voulait m’employer, ils pensaient que j’étais un peu fou, surtout quand je sortais tous les soirs et que je restais debout jusqu’à 3 heures du matin, que je traînais à l’extérieur des clubs pour voir des gens célèbres. » En parlant de cet employeur londonien, il dit aujourd’hui : « Sans sa foi et ses encouragements, je ne pense pas que je serais assis ici à vous en parler ».

Mais quelques mois plus tard, c’est par l’intermédiaire d’un ami que Richard Young rencontre Paul Getty Jr., petit-fils et héritier du magnat américain du pétrole J. Paul Getty. Victime d’un enlèvement en Italie en 1973 et libéré peu de temps auparavant par la mafia avec une oreille en moins, celui-ci est alors recherché par pratiquement tous les journaux du monde et il l’invite à prendre des clichés de lui et sa petite amie dans toute la ville. Le quotidien anglais The Evening Standard achète les photos, et c’est ainsi que commence la longue et fructueuse carrière de Richard Young en tant que portraitiste et photojournaliste.

Depuis 40 ans, il a photographié un large éventail de célébrités, capturant des moments uniques à travers des images devenues iconiques, relayées dans des publications du monde entier. D’Andy Warhol à Serge Gainsbourg ou Prince, il a photographié tous les grands noms de la culture pop et s’est parfois lié d’amitié avec certaines personnalités, comme Freddie Mercury. Lors de ma visite à la galerie, je lui ai demandé s’il y avait des raisons particulières au fait qu’il ait essentiellement photographié des musiciens. Il m’a répondu : « Lorsque j’étais jeune, je suis parti à New York et je voulais devenir ingénieur du son. Mais ça n’a pas marché ».

Une de ses photos les plus connues est aussi l’une de ses premières, et probablement sa photo préférée car elle lui a permis de véritablement « percer » dans ce métier : en novembre 1974, l’Evening Standard lui demande de couvrir le 50ème anniversaire de Richard Burton à l’hôtel Dorchester (où a lieu la fête), et il photographie le couple Liz Taylor/Richard Burton en train de s’embrasser, ce qui lui vaudra d’être jeté dehors sans ménagement par une Elizabeth Taylor furieuse. « Je me souviens, elle s’est approchée de moi avec ces yeux », dit-il. Elle ne voulait pas faire une scène, mais elle a dit : « Je ne sais pas qui vous êtes, mais sortez d’ici tout de suite ». Mais il ajoute : « Cette image s’est répandue dans le monde entier. J’ai acheté ma première maison grâce aux recettes ».

Contrairement aux paparazzi, Richard Young est toutefois un des rares photographes à être réellement invité dans les soirées ou autre évènement. Par la suite, il a pris par exemple la dernière photo de Keith Moon (batteur des Who) lors d’une fête avec Paul et Linda McCartney, quelques heures avant sa mort en septembre 1978. Il a visité des orphelinats en Roumanie avec Michael Jackson, photographié la famille de George Harrison & le mariage de Sting, et fait le tour du Royaume-Uni avec les Sex Pistols.

Il a couvert des soirées durant le Festival de Cannes et les Oscars à Los Angeles, mais il a également accompagné les troupes américaines en Irak et Fidel Castro à Cuba.

Quand je lui ai demandé quels étaient les photographes dont il admirait le travail, il m’a répondu : Henri Cartier-Bresson (le photographe français), mais aussi David Bailey et Neal Preston chez les britanniques (entre autres). Dans le magazine GQ en 2017, j’ai retrouvé ces propos mais il en dit un peu plus : « J’avais une attitude à la Cartier-Bresson [au début de ma carrière] – je l’ai toujours à certains égards – et j’essaie de l’exprimer beaucoup dans toutes les fêtes où je vais car je n’aime pas faire poser les gens. Les gens me connaissent suffisamment bien maintenant pour que je n’aie plus à le leur dire et à rester là pour avoir une photo ennuyeuse avec un verre à la main. Je n’aime pas ça. J’aime les images organiques. C’est pourquoi j’aimais bien aller aux concerts de rock au début. Il faut les capturer en tant qu’interprète et j’adore ce genre de photographie. La photographie de fête est apparue un peu plus tard, et c’est grâce à mon héros, le merveilleux et adorable David Bailey. J’adore cet homme, pour diverses raisons. C’est un grand photographe, et il m’a donné la plus grande chance de ma vie quand il m’a téléphoné en 1976 pour me dire « Viens nous voir, nous voulons t’utiliser pour notre nouveau magazine Ritz, nous voulons que tu sois notre photographe ». Je suis donc allé le voir dans ce sous-sol de Kilburn et pendant les sept ou huit années qui ont suivi, j’ai travaillé au Ritz et ce fut le meilleur moment de ma vie. »

Il affirme dans une interview donnée au quotidien The Independent en 2014 que les chances de voir quelqu’un suivre aujourd’hui ses traces et faire une carrière comme la sienne sont minces. « Tout le monde est maintenant une célébrité, ou du moins c’est ce qu’on pense. Et tout le monde veut être célèbre, pour quelque raison que ce soit […]. Les téléphones portables sont maintenant le nouvel outil…Tout le monde peut donc prendre ses propres photos et se faire appeler « photographe », « paparazzo » ou tout autre nom qu’il veut se donner. C’est ainsi que le monde fonctionne. Que peut-on faire ? C’est l’ère de la technologie ».

Avec des archives de plus de deux millions d’images, l’œuvre de Richard Young pourrait facilement servir de documentation sur la culture populaire de ces quarante dernières années. Ses photos ont d’ailleurs été exposées dans le monde entier et il a déjà eu droit à plusieurs rétrospectives, notamment en Italie et aux États-Unis.

En 2012, Richard Young a fait également l’objet d’un documentaire en quatre parties intitulé Celebrity Exposed : The Photography of Richard Young. Réalisé par Don Letts, ce portrait intime a bénéficié de la contribution de personnalités telles qu’Elton John ou Kate Moss. Se souvenant de Freddie Mercury dont il était devenu proche, il mentionne : « Je suis sûr que [s’il] avait été vivant, il aurait parlé dans mon documentaire. Il m’aurait appelé Muriel parce que nous avions tous des surnoms dans le cercle et le mien était Muriel (du nom d’une célèbre présentatrice de télévision des années 50 appelée Muriel Young) , donc Freddie Mercury m’appelait Muriel. Seules quelques personnes savent cela ».

Par ailleurs, il a publié plusieurs livres depuis le début des années 80 : By invitation only (1981), Paparazzo ! (1989), Shooting stars (2004), Art at 45 Park Lane (2012) et Nightclubbing (2014).

En reconnaissance de son travail, il a reçu au cours de ces dernières années de nombreux prix : le Ischia Art Award au Festival du Film et de la Musique d’Ischia (Italie) en juillet 2012, une bourse d’études honorifique et le titre de Docteur Honoris Causa en reconnaissance de sa contribution au domaine de la photographie par l’Université des Arts de Londres. Egalement le Prix de la photographie britannique en 2019 pour l’ensemble de sa carrière :

3. L’exposition « A Kind of Magic » à la Richard Young Gallery :

La galerie de Richard Young (photo prise fin juillet 2019)

Richard Young présente dans sa galerie une série de photos témoignant de moments emblématiques de la vie du musicien Freddie Mercury : à la fois des images de concerts et en même temps des clichés plus intimes, prises dans le cadre de sa vie privée.

Cette exposition, intitulée A Kind of Magic (comme le titre de la chanson), a tout d’abord été programmée dès 2016 pour coïncider avec ce qui aurait été le 70e anniversaire du chanteur de Queen. Elle a ensuite été, d’après ce que j’ai compris, reprogrammée à l’occasion de la Première de Bohemian Rhapsody et la sortie du film à partir du 1er janvier 2019, puis prolongée devant son succès. Aujourd’hui encore vous pouvez vous rendre à la galerie et voir ces photos originales.

« Ce n’est pas un hommage à Freddie, c’est un hommage à mon ami, à quelqu’un que j’ai vraiment adoré et aimé en tant que personne », a déclaré Richard Young.

Il faut tout d’abord remonter au premier contact de Richard Young avec Queen en 1978. Il avait été appelé pour immortaliser les coulisses du clip « Bicycle Race ». La vidéo montrait 65 femmes nues faisant du vélo autour du stade de Wimbledon et a fini par être interdite dans plusieurs pays. Le photographe n’avait pas pu rencontrer le groupe à cette occasion, mais il était clair pour lui qu’une rencontre en face à face s’imposait.

Sa chance s’est présentée le soir du Nouvel An 1978, alors qu’il devait assister à un concert de Rod Stewart. Ce dernier – souffrant d’une infection à la gorge – annule la représentation quelques heures avant le spectacle. Il décide donc de se rendre au Maunkberry, un petit club de la rue Jermyn, à Londres. Cette soirée se révèlera être une des meilleures nuits de sa carrière.

Entre les verres et les flashs, Keith Richards et Ronnie Wood des Rolling Stones y entrent d’abord, puis Roger Taylor, Freddie Mercury, Brit Ekland (actrice suédoise et ancienne James Bond Girl) et Rod Stewart. « Apparemment, il s’était remis très vite », plaisante Richard Young.

Celui-ci avait déjà eu l’occasion de photographier Freddie Mercury lors de différentes fêtes, mais « c’est cette soirée qui a permis de cimenter notre relation grâce à l’attachée de presse de Queen, Roxie Mead ». Quand j’ai demandé à Richard Young lors de ma visite quelles étaient ses photos préférées de Freddie Mercury, il m’a d’ailleurs cité une photo de cette soirée (voir ci-dessous) car « elle a été décisive » et « qu’elle lui a permis de travailler avec lui ensuite ».

Roxie Mead se souvient : « Plus vite je persuadais le groupe et leur manager de faire confiance à Richard, plus vite les bénéfices seraient visibles dans la presse. Comme on pouvait s’y attendre, les artistes du calibre de Queen ne sont pas prompts à accorder leur confiance, mais Richard, avec sa nature joviale, a été admis dans le cercle restreint pour enregistrer des moments en coulisses ».

Tous ces moments sont présentés à travers cette exposition A Kind of magic. Richard Young raconte :  « J’ai commencé à être invité aux tournages vidéo, puis j’ai été invité à faire des fêtes privées pour Freddie, et ensuite j’ai été invité à prendre la route et à aller dans des endroits comme Rio, Munich, Budapest, l’Irlande[…] J’ai eu l’impression de faire partie du groupe ».

Freddie s’est pris d’affection pour lui dès le premier jour. « Je n’arrêtais pas de recevoir des appels de son équipe : « Freddie veut aller à l’opéra ! Apporte ton appareil photo ! » Richard Young est rapidement devenu photographe officiel de Queen, puis il a commencé à développer une véritable amitié avec le frontman.

Une chose est apparue clairement dès le départ : Freddie aimait faire la fête. En 1985, Richard fait d’ailleurs partie des invités pour son 39e anniversaire organisé cette année-là à Munich. Il se souvient : « Freddie m’a téléphoné : « Viens à ma fête d’anniversaire à Munich ! Tout le monde s’habille en travesti. Tout le monde ». Pour relever le défi, sa femme Susan lui trouve une belle robe noire pour l’occasion, le maquille et lui achète une perruque auburn pour mettre en valeur le tout. Quand Richard est arrivé à la fête, tout le monde était habillé en travesti… tout le monde sauf Freddie, bien sûr. Il s’agit là d’un de ses souvenirs préférés : « Les fêtes étaient toujours folles, pleines de rires et uniques […] Freddie disait toujours : « Allez Muriel ! » J’adorais ça. J’avais ‘impression de faire partie de la famille ».

J’ai eu la chance de voir la fameuse robe portée par Richard Young à cet anniversaire cet été ; elle était alors encore exposée dans sa galerie sur un mannequin (qui portait d’ailleurs une couronne !). On peut en voir quelques images sur sa page Instagram :

A noter que Richard Young a par ailleurs été invité de nombreuses fois par Freddie Mercury pour réaliser des portraits privés. Un de ceux-ci a été exposé à la National Portrait Gallery de Londres en octobre 2013 : il s’agit du portrait de Freddie avec son chat Tiffany réalisé à Garden Lodge en 1988, photo que tout le monde connaît et qui a été un des plus importants tirages en édition limitée de Richard Young !

Quand je lui ai demandé en quoi Freddie Mercury se distinguait des autres et avait été un modèle intéressant, Richard Young m’a répondu « qu’il était photogénique, à l’aise devant une caméra et flamboyant ». Chose surprenante pour moi (car c’est ce qu’on lit partout), il m’a affirmé qu’il n’était pas si timide.

« Freddie pouvait tenir 100 000 personnes dans la paume de sa main », se souvient-il. Il a pu le constater à maintes reprises, lorsque Queen a joué à guichets fermés au stade de Wembley et devant plus d’un quart de million de Brésiliens au Festival Rock in Rio. Leur spectacle de 1986 à Budapest a été l’un des premiers concerts de rock occidental derrière le rideau de fer, avec 80 000 fans présents et 45 000 autres à l’extérieur du stade écoutant par les haut-parleurs. « Pas une seule fois je ne l’ai vu devenir nerveux… il était extrêmement sûr de lui et l’une des personnes les plus professionnelles avec lesquelles j’ai travaillé… son énergie et sa joie de vivre… c’était une icône du rock unique en son genre qui ne sera jamais remplacée. ”

Durant ma visite, Richard Young me montrera deux autres photos qu’il aime particulièrement ; ce sont deux clichés de Freddie sur scène pendant le Magic Tour en 1986. Le chanteur y apparaît habité et magnétique. En voici une, que j’ai pu retrouver et qui a été prise lors du concert au NEP Stadium de Budapest :

 

Roxie Mead ajoute dans la plaquette de présentation de l’exposition : « Dans ces dernières années, partout et à tout moment, Richard était invariablement là et ses photos sont un témoignage exceptionnel de cet homme remarquable ».

 

4. Souvenirs et conseils :

Je vous conseille vivement de vous rendre à sa galerie si vous êtes sur Londres. C’est une occasion unique de voir des tirages originaux et de vous ramener un souvenir : photo(s) originale(s), affiche & catalogue de l’exposition, cartes postales.

 
 
Mon catalogue de l'exposition "A Kind of Magic" (photo de couverture : © Richard Young)
Coffret de six cartes postales, issues de la collection de photos de Richard Young (Source : https://www.richardyounggallery.co.uk/)

Il n’est pas prévu pour l’instant que cette exposition voyage à l’étranger, des fans du monde entier (y compris du Japon et de la Corée du Sud !) se déplaçant sur Londres pour la voir.

Mais petit scoop que m’a confié Richard Young, un livre sur Freddie Mercury serait à l’étude. Il y pense actuellement, même si rien n’est encore sûr et qu’il ne peut indiquer de date de sortie pour le moment. Croisons donc les doigts pour que ce projet voit le jour !

Quant à ceux qui n’ont pas la chance ou la possibilité de se rendre à Londres, sachez aussi que certains articles peuvent être commandées (y compris depuis la France) via le site web de la galerie : https://www.richardyounggallery.co.uk/

Comme vous l’avez compris, cette visite a été l’occasion pour moi de rencontrer Richard Young ! En effet, quand il est présent, Richard Young accueille les fans, répond à leurs questions et peut expliquer l’histoire de chaque photo. Il effectue aussi des dédicaces.

Quand je lui ai parlé de mon blog et de ma volonté de rédiger cet article, il a d’ailleurs répondu avec un grande simplicité et gentillesse à toutes mes questions (autant vous dire que j’avais toute une liste !), malgré mon anglais défaillant. Cela reste une belle rencontre et un magnifique souvenir durant mon court séjour.

Moi et Richard Young dans sa galerie de Kensington, le vendredi 13 mars 2020 - Photo : © Stéphanie Giardini

Après avoir dédicacé mon catalogue, il a d’ailleurs accepté de rédiger un petit mot pour mon article ; celui-ci vous est destiné et le voici ci-dessous (je précise que l’épidémie de Coronavirus avait déjà commencé lorsqu’il a écrit ce message) :

 

« A tous les fans de Queen

Restez en bonne santé et en sécurité

Meilleurs vœux,

Richard Young »

 
 
Dédicace écrite par Richard Young : "To all the Queen fans, Be well and safe. Best wishes, Richard Young" (13 mars 2020)

Vous souhaitez vous aussi le rencontrer ? Je vous conseille de vous assurer qu’il sera présent lors de votre visite et d’envoyer auparavant un email à sa galerie en précisant les dates auxquelles vous aimeriez venir. Sa femme Susan répond très rapidement aux demandes.

Quant au jour de la visite, je vous recommande d’être ponctuel, les anglais étant plus à cheval que nous sur les horaires. Le fameux « quart d’heure de politesse » ne semble pas exister !

Voilà les coordonnées :

Carte de visite de la galerie

A noter : en raison de l’épidémie de Coronavirus et du confinement imposé au Royaume-Uni, la galerie a été fermée plusieurs semaines. Elle a ré-ouvert ses portes le lundi 15 juin 2020.

 

5. Une pause s’impose : le pub « The Elephant and Castle »

Avant ou après toutes ces émotions, je vous suggère d’aller faire un tour au pub situé juste à côté, un peu plus loin dans la rue.

Voici l’adresse exacte : 40 Holland Street, Kensington, London W8 4LT, Royaume-Uni

Horaires d’ouverture : entre 11h et 23h (sauf dimanche : 12h-22h30)

Devanture du pub (mars 2020)
L'intérieur du pub (mars 2020)

Vous resterez dans le thème puisque quelques photos de Richard Young y sont exposées. Il s’agit de clichés pris lors de l’after-party au Kensington Roof Gardens, juste après les concerts de Wembley en 1986.

Je précise d’ailleurs que je n’ai pas vu ces photos dans la galerie du photographe, ce qui rend cette petite pause d’autant plus intéressante ! A noter également que Kensington Roof Gardens était un jardin privé de 6 000m² en haut d’un toit sur Kensington High Street, et qu’il est malheureusement fermé au public depuis 2018.

Vous trouverez ces photos inédites à gauche du comptoir, en direction des toilettes. Sachez que vous pouvez aussi vous asseoir à proximité de ces photos, puisqu’il y a une table juste devant.

Pour ceux qui n’aime pas l’alcool, pas de panique : vous pouvez consommer sur place des « soft drinks » (type jus de fruits).

J’ai pris ces photos de plus près, mais n’ayant pas de système anti-reflet, je vous prie de m’excuser par avance pour leur qualité plus que moyenne.

Remerciements / Thanks:

Many thanks to Richard Young and his wife Susan for their welcome, kindness and availability to answer my questions. Thank you also for their patience in the face of my difficulties in expressing myself in English !

Merci à Stéphanie d’avoir partagé ce beau moment entre fans et d’avoir immortalisé cette rencontre en photo.

Merci aussi à @melina_meow (sur Instagram) de m’avoir indiqué l’existence du pub.

Liens :

Site officiel de la galerie de Richard Young : https://www.richardyounggallery.co.uk/

Vous pouvez retrouver Richard Young sur les réseaux sociaux :

Page Facebook : https://www.facebook.com/RichardYoungGallery/

Page Instagram : https://www.instagram.com/richardyoung110/

Page Twitter : https://twitter.com/RichardYoung110

Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCmxPZgge6k3CEHTh_d45btA

 

Sources sur Richard Young et son exposition :

  • Plaquettes de présentation de l’exposition et son CV (données à sa galerie)

  • Reportage sur les coulisses du vernissage de l’exposition A Kind of Magic en 2016 : https://www.youtube.com/watch?v=0oL1-KMoR0g

  • Interviews :

Interview pour The Jewish Chronicle du 18 décembre 2014 : https://www.thejc.com/culture/books/interview-richard-young-1.63939

Interview du 15 septembre 2017 pour le Magazine GQ (UK) : https://www.gq-magazine.co.uk/gallery/richard-young-70th-birthday-interview

Interview pour le site « thegoodwebguide.co.uk » : https://www.thegoodwebguide.co.uk/the-edit/brains-behind-a-brand-interviews/richard-young-celebrity/14368

 
  • Autres articles :

Photographer Richard Young wonders where the good times went : https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/art/features/photographer-richard-young-wonders-where-the-good-times-went-9083296.html

Freddie Mercury at 70: Exclusive candid photographs show the Queen frontman loved a party both on stage and at home : https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/photography/freddie-mercury-70-birthday-queen-photographs-exclusive-candid-a-kind-of-magic-exhibition-a7222261.html

New intimate photos reveal Freddie Mercury’s private world : https://edition.cnn.com/style/article/freddie-mercury-richard-young-a-kind-of-magic/index.html

A Kind of Magic: Freddie Mercury Through the Lens of Photographer Richard Young : https://www.shutterstock.com/blog/freddie-mercury-photos-photographer-richard-young/amp

A Kind of Magic : Celebrating the Premiere of Bohemian Rhapsody : https://www.artrabbit.com/events/a-kind-of-magic-celebrating-the-premiere-of-bohemian-rhapsody

Site web du pub The Elephant and Castle : https://www.nicholsonspubs.co.uk/restaurants/london/theelephantandcastlekensingtonlondon/food?utm_source=google&utm_medium=organic&utm_campaign=gmb-menu#

 
 

© Stéphane Bonnefoy – Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, en tout ou partie, sans l’autorisation de l’auteur.

© photos : Stéphane Bonnefoy, Stéphanie Giardini, Richard Young